Retour sur mon #defibrutal

J’ai découvert Les mots pour vendre par Alexe Martel l’an dernier, et ma vie est forever changed depuis.

Je t’achalerai pas très longtemps avant de tomber dans le vif de mon article, mais en gros, Alexe, c’est de la bombe. Elle a été une véritable lumière son mon chemin de fille-qui-vend-des-produits-mais-déteste-le-marketing.

Du moins, qui détestais le marketing. Parce qu’à travers son podcast, ses lives et ses infolettres, j’ai appris que le marketing bienveillant existait et que je n’étais pas la seule tannée de la vente culpabilisante.

La semaine passée, elle a lancé son tout premier Défi Brutal. Elle avait envie de botter le derrière aux créateurs-procrastinateurs. Voici sa technique brutale:

  • Créer un groupe Facebook.
  • Pendant 5 jours, les participants doivent créer une pièce de contenu selon la thématique donnée (un texte, une vidéo, une illustration, peu importe).
  • Les participants ont 24h pour réaliser et soumettre leur contenu, en plus de le publier sur leurs réseaux sociaux.
  • Si tu ne réussis pas le défi du jour, you’re kicked out.

BOOM! Enfin un challenge Facebook où les gens participent pour vrai.

Ça a piqué ma curiosité et mon côté orgueilleux. Je voulais absolument me rendre à la fin du défi.

J’ai réussi!

J’ai donc décidé de créer un article qui regroupe mes 5 contenus créés la semaine dernière. Bonne lecture!

JOUR 1 – Faire un segue

[publié sur Facebook]

Story time!

C’est une journée gravée dans ma mémoire: 30 degrés, l’humidex dans le tapis, le soleil bien haut dans le ciel. Mon premier été avec Dominic, mon amoureux toujours joyeux et enthousiaste.

Moi, correct. Surtout quand il fait aussi chaud. J’ai tendance à chercher un coin d’ombre et éviter de trop bouger.

Il me propose de faire un tour de canoë sur la rivière L’Assomption (lire: une des activités que je déteste le plus faire).

MAIS.

J’étais bin prête à avoir l’air sympathique pour mon nouveau chum (pis hey, il m’aime encore maintenant après presque 5 ans de mariage!) 👩‍❤️‍👩

Faute d’avoir une voiture, on installe le canoë sur un mini-chariot, question d’avoir quelque chose pour le faire rouler. On dévale ainsi les 4-5 rues pour se rendre à la rivière.

J’ai chaud.

Le canoë est lourd.

J’suis déjà frue, mais j’essaie d’avoir l’air de bonne humeur.

On arrive près de la rivière, mais il y a une côte assez escarpée pour descendre le canoë dans l’eau. J’ai du jello dans les bras et j’ai peur de tomber.

On arrive à la berge, de peine et de misère.

Rendu-là, j’suis juste pu de bonne humeur et j’ai l’impression de fondre au soleil. Finalement, après plusieurs minutes de  »zigonnage », on arrive à le déposer dans l’eau et…

Ploufff.

Tout d’un coup, le canoë ne pèse plus rien. Je me rappelle précisément de ce moment-là.

Le temps a ralenti, et je n’entendais plus que le son des petites vagues qui se brisaient contre le canoë.

Comment est-ce que ce canoë peut soudainement être aussi léger?

C’était presque insultant.

Cette histoire, j’y pense quand j’ai de la misère à lâcher-prise. Tsé desfois je m’accroche bin bin fort, je grogne, je résiste, je m’oblige à respecter mes propres standards irréalistes. Et puis fatiguée, j’arrête tout.

Je respire.

Je me donne le droit de ne pas tout cocher sur ma to-do list et de me reposer quand même. D’allumer ma p’tite chandelle spéciale en milieu de journée, pour aucune raison spécifique. D’être fière de moi au lieu de sauter immédiatement sur mon prochain objectif.

Quand je fais ça, tout redevient plus léger. Je me laisse flotter.

J’suis rendue là dans la vie: écrire des posts sur le lâcher-prise.

JOUR 2 – Les détails

[publié sur LinkedIn]

Quand je dois parler devant les gens, j’dors pu.

Mon lit devient soudainement aussi confortable qu’une roche et je rêve à des scénarios catastrophes, comme me rendre compte que je suis toute nue en plein milieu de mon exposé.

Avant de parler, j’ai le ventre noué au point d’avoir l’impression que je vais vomir. La gorge sèche, le p’tit pied qui gigote et le coeur qui débat.

Respire Andréanne, respire.

Même une fois terminé, mon corps prends plusieurs minutes pour se calmer. J’essaie d’analyser ce que j’ai dit il y a quelques instants, mais c’est souvent un trou noir, blackout total.

C’est 100% désagréable.

Mais guess what?

Je me considère bonne oratrice quand même. Ok, j’suis certainement pas Barack Obama, mais…

Je commence à aimer ça.

Même si je suis introvertie.
Même si mon corps réagit fort.
Même si ça prend toute mon énergie.

Après, j’suis toujours bin fière. Le dos un peu plus droit et le sourire étampé dans mon visage.

Pas parce que c’était parfait. Juste parce que je l’ai fait et que j’ai été authentique – c’est comme si je découvrais une nouvelle partie de moi à toutes les fois.

Une version badass de Andréanne.

Toi, ça te fais quoi de parler devant les gens?

Jour 3 – Remonter l’échelle des croyances

[publié sur Instagram]

You can’t pour from an empty cup.

As-tu déjà entendu ça?

J’ai toujours aimé l’image du verre d’eau tellement plein qu’il déborde et peut remplir les autres verres autour de lui. Les mamans, on attends souvent d’être complètement déssechées avant de demander un verre d’eau. Pis en plus, on se sent mal de le demander.

Je vois ce même comportement se reproduire chez mes clientes.

Des bonnes vitamines pour mes enfants?

<< Oui, oui, j’en veux! J’m’en fou du prix! >>

Des prénatales 100% safe?

<< Oui, oui, par ici! >>

Mais lorsque je leur parle de vitamines pour les aider, elles:

<< Ah binnnnn, non merci, pas pour le moment. J’en ai pas besoin. >>

Et ça me chicote à toutes les fois. On est vites à se faire passer en dernier.

Pourquoi pas toi, sweet mama?

Quand je priorise mon énergie et ma santé, ça me permet d’être la meilleure version de moi-même. Pour offrir le meilleur à ma fille.

Un beau petit cycle infini, 100% life-giving

Quand tu dépenses ton argent, c’est pour ta famille ou pour toi? Quand tu planifies ta semaine, prévois-tu un petit moment juste pour toi?

Je t’encourage à penser à ça.

Jour 4 – Raconter une histoire comme Pixar

[publié sur Facebook]

Il était une fois, une petite blondinette qui rêvait d’être une artiste.

Tous les jours, elle dessinait, bricolait, tricotait et inventait des histoires. Elle s’imagineait posséder un grand atelier lumineux où elle pourrait créer sans arrêt.

Un jour, à l’âge adulte, elle fixait son écran d’ordinateur et se demandait bien comment elle s’était égaré à ce point. Elle excellait au travail, mais elle s’ennuyait cruellement de son univers créatif.

Elle entrepris un long cheminement personnel pour retrouver la petite fille d’avant. Celle qui était pleine de naïveté et d’émerveillement.

Elle eu la chance d’avoir accès au profil NOVA, un puissant outil pour se connaitre soi-même et surtout, se comprendre. Elle fût émerveillée d’apprendre quel était son plus grand besoin, qui surpassait de loin tous les autres:

VIVRE EN HARMONIE

Oui, mot pour mot:

Vous avez un grand besoin de vivre en harmonie et cohérence avec votre système de valeurs dans toutes les sphères de votre vie. Vous ressentez un besoin fondamental de beauté et d’harmonie.

Ah, ça expliquait bien des choses!

Comme elle trouvait ça beau, de voir toute sa personne décrite en si peu de mots. Elle comprenait aussi pourquoi sa vie était si différente.

Depuis ce jour, elle a repris confiance en elle et sait que pour être bien avec elle-même, elle doit poursuivre ce puissant besoin.

Vivre en harmonie, un jour à la fois…

Jour 5 – Faire une collabo

Eh boy, je l’avais pas vu venir ce défi-là. L’idée était de trouver quelqu’un (parmi les 1000 participants) et unir nos forces pour faire une publication. J’ai voulu abandonner à l’instant où la thématique a été annoncée. Je travaille hyper-mal en équipe, surtout avec des gens que je ne connais pas.

Pis c’est pas la faute des autres: je tiens trop à mes idées et je trouve rarement que les autres en ont des bonnes (hihihi).

Bref, j’ai ravalé mon orgueil et au final, nous étions 6 filles qui oeuvrent dans le MLM à travailler ensemble pour dire, en quelques mots, pourquoi nous avions choisi cette industrie.

Voici mon texte:

<< Je ne pensais jamais faire ça, mais le MLM est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour vivre en harmonie avec mes valeurs profondes. Aider les mamans autour de moi à retrouver leur énergie, créer mon propre horaire et prendre soin de ma famille: c’est mon emploi de rêve! >>

Et celui de Sarha, Audrey et Alex:

<< Le MLM m’a permis de développer mon assurance et ma confiance en moi. Je voulais offrir un modèle positif à ma fille et mon entreprise me permet de le faire.  >>

<< Faire partie d’un MLM vient combler mon besoin d’aider et d’accompagner les gens vers un mode de vie naturel, sain et écologique. Ça m’apporte une belle équipe motivante et inspirante mais surtout ça me permet d’être beaucoup plus présente pour ma famille. >>

<< Le MLM c’est Rencontrer, Partager et Œuvrer Ensemble pour Réaliser nos RÊVES >>


Si tu veux en savoir plus sur Alexe et sa philosophie, je te suggère de lire son article (viral): Personne ne veut lire ton maudit e-book!

À bientôt 🙂

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